Chronique : Orphelins 88, de Sarah Cohen-Scali.

  • Titre : Orphelins 88
  • Autrice : Sarah Cohen-Scali
  • Editeur : Collection R
  • Prix : 15.90€
  • 432 pages
  • Résumé :  » Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D’où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent « Josh » et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie. Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux autres orphelins de la guerre devront panser leurs blessures tout en empruntant le douloureux chemin des migrants. Si ces adolescents sont des survivants, ils sont avant tout vivants, animés d’un espoir farouche et d’une intense rage de vivre. »

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Merci à la Collection R pour cet envoi ! 🙂

  • Mon avis : un roman original, touchant et très beau, sur un thème évidemment important.

Je n’avais encore jamais lu de roman de cette autrice et j’étais curieuse de découvrir son style et sa plume. J’avais entendu énormément de bien de Max, l’un de ses romans YA plébiscités et, évidemment, le thème historique de ce nouveau livre m’intéressait tout particulièrement.

On se place ici à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. On va suivre Josh, un orphelin de guerre qui a tout oublié de son passé, avant son embrigadement dans un genre d’université nazie qui devait faire de lui le parfait petit aryen. Mais Josh est-il vraiment orphelin ? S’appelle-t-il vraiment Josh ? Est-il seulement allemand ? Autant de questions auxquelles ce roman va répondre, doucement, difficilement, en nous entraînant dans une véritable course aux origines pour ce garçon touchant qui a vécu l’enfer.

Car, oui, c’est extrêmement émouvant. C’est toujours le cas avec cette période historique, me diriez-vous. Je n’ai pas pleuré (un miracle, vu le chamallow que je suis) mais ce n’est pas passé loin. Ce qui m’a le plus touchée, c’est qu’on a ici le récit des enfants. Rescapés des camps, réfugiés, deplacés, orphelins … ils ont tous vécu la guerre et ses horreurs et certaines histoires m’ont données envie de me rouler en boule et de pleurer. J’ai trouvé que ce roman était extrêmement bien fait, car il permet d’avoir informations sur la guerre sous  un jour qu’on connait pas forcément. De plus, tout ce qui concerne la quête identité de Josh est captivant, d’autant plus qu’il ne s’agit finalement pas que de lui mais de toute une génération. C’est d’ailleurs l’occasion de mettre en scène des personnages très attachants. Mon petit golden trio ? Josh, Wally et Ida. Je n’en dis pas plus, je vous laisse les découvrir et vous attacher.

De manière générale, ce livre aborde des sujets vraiment importants : la rancune, la guerre, la fin guerre et les conflits qui perdurent, le racisme, l’appartenance, la quête d’identité … Comme je le disais, c’est émouvant, bien fait et très beau. C’est triste mais c’est aussi souvent gai, assez décalé … Un style étonnant mais très agréable à lire. 

En bref, c’est super. C’est addictif, on a envie de savoir la suite, d’en apprendre plus sur Josh. Ce n’est pas mon roman préféré sur cette période, mais je l’ai trouvé original et surtout, émouvant, beau et important. Je ne vois pas ce que je peux vous dire d’autre ! 😉 Ce roman sort demain, le 20 septembre, chez la Collection R et si vous aimez les fictions sur la Seconde Guerre Mondiale, n’hésitez pas et précipitez vous dessus !

 

Marie  ❤


13 réflexions sur “Chronique : Orphelins 88, de Sarah Cohen-Scali.

  1. Coucou Marie, j’espère que tu vas bien ! J’ai deux livres de cette autrice dans ma PAL et je pense qu’un troisième ne va pas tarder à les rejoindre car il me tente vraiment beaucoup beaucoup beaucoup ! Je pense qu’il permet de lire sur la guerre d’une manière différente et j’ai envie de découvrir cette face parfois cachée de l’histoire 🙂 En plus, ta chronique me donne irrémédiablement envie de quitter le boulot pour me l’acheter… Oups !
    Bonne journée,
    Jeanne

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  2. Je suis impatiente de le découvrir !

    Si tu aimes les récits en lien avec les enfants dans les conflits, d’un point de vue de la reconstruction après l’horreur, je te recommande les livres de Rachel Hausfater (auteure jeunesse) sur ce sujet (notamment « Yankov » chez Thierry Magnier). 🙂

    Merci pour ta chronique ! 😀

    Aimé par 1 personne

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