Chronique : Six of Crows tome 2, La Cité Corrompue, de Leigh Bardugo.

• Titre : Six of Crows tome 2, La Cité Corrompue
• Auteur : Leigh Bardugo
• Editeur : Milan
• Prix : 18.90€
•   pages
• Résumé : «  VENGEANCE. COMPLOT. TRAHISON. Une mission sépare Kaz et ses complices de la liberté. Une mission pour survivre devenir riches et obtenir la gloire. Une mission au cours de laquelle tout Ketterdam se dresse contre eux. VIOLENCE. ALLIANCE. RÉDEMPTION.  Une partie mortelle. Six destins. Quand les dés sont truqués, ils changent les règles du jeu… « 

• Mon avis : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH JE SUIS IN LOVE DE CE LIVRE ! *respirerespirerespire* Okay. Je suis prête. Préparez-vous à une chronique dithyrambique pour ce coup de coeur absolu. ❤

 » – Pas de tombeaux, pas de sanglos. Pourquoi vous dites ça au fait ? Pourquoi pas simplement : bonne chance ou fais attention à toi ?

– On préfère rester modestes dans nos attentes. « 

Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis une grande fan de cette saga. Le premier tome était déjà géniallissime et il n’y avait absolument rien à jeter dans le début de cette duologie. On avait atteint un tel niveau de perfection avec le premier que je ne pensais pas que le tome 2 pouvait être aussi bien. Et pourtant…

On retrouve avec plaisir les personnages qu’on a appris à aduler aimer dès les premières pages de la saga. Sans rire, chaque échange entre les personnages est jouissif. C’est un vrai bonheur que de lire leurs conversations, leurs piques, leurs reflexions, leurs chamailleries … L’humour et le sarcasme sont toujours aussi présents et c’est, à mes yeux, un vrai plus pour ce livre.

Puisque je parle des personnagse, je dois réitérer ma déclaration d’amour éternel à Kaz Brekker, Dirtyhands, l’Ordure du Barrel, un bébounet d’amour absolu. Il est intelligent, malin, pas dégueu à regarder, il a ses faiblesses et apprend doucement (okay, très doucement) à les accepter et à les montrer, il est badass, il est le parfait spécimen de ce personnage qui apparait comme un méchant mais qu’on ne peut s’empêcher d’aimer. Parce qu’au fond, on sait qu’il ne l’est pas. J’ai aimé son évolution au fil des deux tomes, j’ai aimé les explications sur son histoire … en fait, j’ai tout aimé de ce personnage. En fait, j’aime Kaz. Voilà. 

Cela dit j’aime aussi Inej. Ce sont mes deux personnages préférés, même si, bien sûr, il est impossible de ne pas aimer Nina, Matthias, Jesper et Wylan … Bon, je m’arrête, mais vous l’avez compris : les personnages sont beaux, bien faits, émouvants, attachants et PARFAITS.

Comme dans le premier tome, l’intrigue est complexe. La faute à Kaz qui a un cerveau tellement gros qu’il ne peut pas faire simple pour de pauvres mortels comme nous. Certaines personnes m’ont dit qu’elles hésitaient à se lancer dans cette saga parce qu’elles avaient entendu dire que c’était compliqué et avaient peur d’être perdues. Je ne vais pas vous mentir : c’est compliqué. Il se passe beaucoup de choses, il y a des retournements de situations à gogo et surtout, Kaz et sa bande ont toujours 10 coups d’avance sur nous – et sur leurs adversaires … Donc, oui, parfois c’est un peu compliqué à suivre. Mais il ne faut surtout pas que vous vous focalisiez là-dessus. Il faut apprendre à se laisser porter, à lire sans savoir vraiment où on va : tout est expliqué en temps et en heure et les petites révélations nous laissent en mode « heeeeeein, c’était pour çaaaa ! WOAAAAAW ! » et ça, c’est juste génial.

Ce livre te fait passer par différentes émotions. Bien sûr, il y a des passages où ton ship se rapproche et où tu deviens hystérique devant ton bouquin (et comme j’ai trois ship dans ce livre, j’étais hystérique 99% du temps), les passages où tu es bluffé par le style de Leigh Bardugo, les passages où tu te rends compte que cette femme est un génie et, finalement, LE passage où tu te rends compte qu’elle est surtout diabolique et qu’elle te veut du mal.  (si vous avez lu le livre, vous savez de quel moment je parle. T-T).

Cette lecture était tellement bien qu’il m’a fallu quelques jours pour m’en remettre (j’étais obsédée, je ne pensais qu’à ça). Et j’ai beau chercher, même avec le recul, je ne trouve pas de points négatifs dans ce livre. AUCUN. A mes yeux, on frôle la perfection, c’est tout juste si on ne s’écrase pas en plein dedans. Ah, si. Un défaut : c’est fini. Ce deuxième tome est le dernier. Je suis donc partagée entre l’envie de dresser un autel en l’honneur de Leigh Bardugo et celle de lui écrire une lettre pour lui demander si ça lui fait plaisir de me briser le coeur et la supplier de continuer à écrire. Comment allons-nous faire sans Kaz ? Inej ? Sans les Dregs ?? Mon seul espoir est la parution prochaine de Grisha Trilogie chez Milan (en automne). Il n’y aura ni Kaz, ni les Dregs, mais je retrouverais l’univers, le style et l’imagination de Leigh Bardugo et c’est déjà ça.

Je vais arrêter d’écrire, j’ai encore des compliments sur la saga qui me viennent à l’esprit mais je risquerais de vous souler (si ce n’est pas déjà fait…). En résumé, ce second tome est aussi addictif que le premier. Vous ne pouvez PAS passer à côté de cette saga. Ca serait une perte catastrophique. Oui, oui, catastrophique.

❤

 » Je serais venu te libérer. Je serais venu et si je n’avais pas pu marcher, j’aurais rampé pour toi. Et même si tu avais été totalement brisée, on aurait continué à se battre ensemble. « 

 

 

Marie   ❤